mercredi 10 octobre 2007

19 au 24 sept, nos derniers jours au Ladakh

La mi septembre est passee et avec elle se sont envoles bon nombre de touristes, mais aussi d echoppes et de restos tout simplement volatilises.. l hiver aussi semble s etre installe, qq degres en moins et surtout des sommets alentours toujours plus enneiges...
On y retrouve Nathalie , une co interne de medecine interne et son mari Christophe, qui ont eu la bonne idee de venir au Ladakh au meme moment que nous, ils reviennent de la Vallee de la Markha, repartent pour l ascenscion du Stok Kangri, et on se sera en fait croise a chaque passage a Leh, et partage tuyaux et impressions autour d un jus d abricots.. encore une rencontre imprevue et delicieuse !!
Pour profiter au mieux de nos derniers jours, on se decide a retourner a la Mani Kambu Guesthouse, notre coup de coeur a Hemis Shukpachen... La moisson est terminee, les dzos battent le foin et les anes hurlent a travers le village, mais on y retrouve notre charmante famille, encore plus accueillante qu a notre premier sejour.. Toutes les attentions sont pour nous, on deguste nos derniers Chuitaki et momos maisons, et puis Antoine aura meme l honneur d endosser le costume de marie Ladakhi... presqu aussi classe que dans la version originale...

Eblouissant!... le Ladakh nous aura decidement conquis, seduits, penetres, et meme un peu changes..
sa demesure et son authenticite auront resonne en nous avec force, et nous laissent encore tout vibrants d emotions.. mille facettes extraordinaires a cette region heureusement si longtemps oubliee, et qui tente de negocier au mieux son entree dans le monde, avec une constante, son hospitalite, aussi delicieuse que preservee.. 6 semaines inoubliables, tout juste suffisantes pour gouter aux charmes d une vie si isolee, simple, ou les rapports humains et a la nature se resument a l essentiel, le tout berce de bouddhisme tibetain et des paroles du Dalai Lama.. Paysages grandioses, mineraux, colores, temoins des souffrances de la terre qui leur a donne naissance, parsemes d oasis de ble ou d orge, de rivieres ou fleuves impetueux et mythiques (l Indus, le Zanskar), permettant a une vie fragile et touchante de s y accrocher..
On n etait jamais alles aussi haut, aussi loin de tout et l effort a ete mille fois recompense, par ces centaines de sourires edentes, ces milliers de globules rouges en rabe et ces inombrables rencontres et images qu on emporte avec nous...



1 commentaire:

Julien Dossier a dit…

j'adore la photo du marié - en effet, ça rappelle l'original (euh, je peux recycler mon costume de mariage là bas aussi, vous croyez?) - bises!